Un petit mot qui fait une grande différence
J’ai découvert avec le temps que les mots qu’on emploie au quotidien ont un impact plus important qu’on l’imagine sur notre état d’esprit.
Parfois, juste changer un petit mot par un autre peut transformer radicalement notre rapport au monde…
C’est pourquoi, dans cet article, j’ai envie de partager avec vous deux situations en particulier qui se prêtent bien à cet exercice. Il s’agit juste de remplacer certains mots par d’autres, mais pas n’importe lesquels…
Pour moins de stress et plus de liberté !
1 – Le pouvoir de la gratitude
Et il tient en un seul mot : merci !
Avant je m’excusais tout le temps. Je demandais pardon aux poteaux dans lesquels je me cognais. Je m’excusais pour un oui ou pour un non. Et quand on me le faisait remarquer, je m’excusais de m’excuser ! Un vrai boulet !!
Et puis un jour, j’ai lu un article qui proposait de dire merci plutôt que pardon. J’ai essayé et j’ai adoré !
C’est un petit truc tout simple que je pratique désormais dès que j’en ai l’occasion.
Et je profite d’ailleurs de cet article pour vous dire merci à vous qui me lisez ❤️.
Vous voulez essayer ?
Rien de plus facile ! Regardez :
- Plutôt que de dire « pardon pour mon retard », dites « merci pour ta patience » ou « merci de m’avoir attendue ».
- Au lieu de dire « je suis désolée de t’embêter avec mes histoire », dites « merci de m’avoir écoutée ».
- Au lieu de dire « je m’excuse d’être un boulet » dites « merci pour ton soutien »
- A la place de « pardon d’être si envahissante » dites « merci de m’apprécier »
- Etc.
Si simple et pourtant si puissant !
Dès que vous sentez des mots d’excuse qui pointent le bout de leur nez, transformez-les en remerciements.
Vous allez voir qu’avec la pratique, ça finit par devenir assez naturel (même si ça n’empêche pas quelques rechutes par moments !)
Ce que dire « merci » a changé pour moi
Ce que je préfère, c’est dans les transports en commun : quand quelqu’un me laisse passer, ou libère un siège pour que je puisse m’assoir. Avant j’avais tendance à dire pardon (sous-entendu « pardon de vous déranger », voire « pardon d’exister »).
Maintenant je dis simplement merci.
Et ce simple changement a fait une grosse différence à laquelle je ne m’attendais pas du tout !
Je ressens beaucoup plus de gratitude qu’avant, je me sens moins stressée dans les transports. Globalement ce simple changement de vocabulaire a transformé mon état d’esprit.
Et ceci s’applique à tous les espaces un peu stressants et (sur)peuplés : les files d’attentes, les supermarchés, etc.
2 – Le poids des mots
Certains mots pèsent plus lourd que d’autres…
Mais vraiment plus lourd !
Vous savez ces petites phrases qui commencent par « il faut », « je dois »…
Comme dans « il faut que je range mon dressing », « je dois refaire ma garde-robe »… Ou encore « il faut que je me bouge pour faire avancer mes projets », « je dois trouver un sens à ma vie »…
Ça vous parle ?
Et comment vous sentez-vous lorsque vous vous dites ce type de phrase ? Lorsqu’elles tournent en boucle dans votre tête ?
Comme une enclume sur le dos
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je ressens les « il faut », « je dois » comme un poids qui me pèse sur les épaules et le dos…
C’est comme si j’essayais d’avancer avec une enclume sur le dos !
J’ai l’impression de crouler sous les injonctions, les ordres, les impératifs. C’est trop de pression !
On se sent dépassée par les événements, on lutte pour se bouger, pour trouver l’énergie de se mettre en action.
Et au final on ne fait pas la moitié de ce « qu’on devait » faire !
J’ai passé une bonne partie de ma vie à la subir à coup de « il faut » et « je dois ».
Les mots qui libèrent
Et puis un jour (très certainement suite à la lecture d’un autre article), j’ai échangé les mots qui pèsent pour des mots qui libèrent.
Au lieu de dire « je dois » ou « il faut », j’ai dit « je choisis, « je décide » « j’ai envie ». Et ça change tout !
En faisant cela, vous prenez votre vie en mains. Vous reprenez les commandes, c’est vous qui décidez et qui choisissez ! Vous arrêtez de subir et de lutter.
Je vous encourage vraiment à tester chez vous !
Quand vous avez une phrase qui pointe le bout de son nez, que ce soit dans votre tête ou dans une conversation, prenez le temps de vous reprendre et de transformer l’injonction en choix, en envie !
Assumer sa vie, ses choix
Avec les « il faut », vous subissez une pression, des impératifs… dictés par qui ? pourquoi ? Vous êtes en réaction face à des injonctions que vous acceptez comme des vérités indiscutables.
Quand vous dites « je choisis », vous prenez les rênes de votre vie. Vous êtes aux commandes, c’est vous qui décidez et qui choisissez. Vous prenez vos responsabilités.
Le « revers de la médaille » c’est aussi que vous devenez responsable de votre vie, de vos choix, de vos actes… Vous n’êtes plus une victime des injonctions, de la société.
Et ce n’est pas toujours confortable…
C’est vrai que laisser les autres décider pour nous quoi faire, quoi dire, quoi penser, ça a quelque chose de rassurant… C’est facile, on ne prend pas de risques… On a quelqu’un sur qui rejeter la faute quand quelque chose ne va pas…
Mais personnellement je préfère la liberté d’être responsable de mes actes, que le confort des injonctions. Je me sens bien plus vivante depuis que je dis « je décide », « je choisis », « j’ai envie »…
Et vous, est-ce que vous vous sentez vivante et libre ?