Prendre soin de sa peau pour prendre soin de sa santé
« Mangez 5 fruits ou légumes. Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop salé, trop sucré. »
Vous n’en avez pas marre d’entendre ces phrases en boucle alors que vous êtes en train de saliver devant un paquet de m&m’s ?
Personnellement, j’ai beaucoup de mal avec ces injonctions.
Bien sûr, je comprends que si je les met en pratique, dans 10 ans je serai en bonne santé. Mais le problème c’est que là maintenant tout de suite, j’ai très envie de sentir cette cacahuète enrobée de chocolat croquer sous mes dents !
C’est extrêmement difficile de renoncer au plaisir immédiat de cette poignée de m&m’s pour préserver quelque chose qui n’existe pas encore (ma santé future)…
Et pourtant… si je vous disais que j’ai trouvé une solution !
Alors, non je n’ai pas trouvé la solution pour me gaver de m&m’s tout en préservant ma santé future (désolée pour la fausse joie) ! Mais j’ai trouvé une solution qui fonctionne pour moi pour mettre en place des habitudes alimentaires plus saines sans avoir l’impression de faire des sacrifices ! Mieux : en y prenant plaisir !
Petit spoil : si vous êtes sujette à l’acné, cela peut vous intéresser doublement !
Le poids des habitudes, une affaire de plaisir
La douleur du changement, où l’absence de récompense immédiate
Changer ses « mauvaises » habitudes c’est clairement pas quelque chose de facile. Si ça l’était il n’y aurait plus de fumeurs, on serait tous des athlètes confirmés, avec une alimentation équilibrée. On arrêterait de se préparer au dernier moment et on serait toujours à l’heure à nos rendez-vous. La télé réalité ferait faillite car on prendrait notre culture en mains ! On décollerait le nez de notre smartphone pour tisser des relations humaines plutôt que virtuelles…
Mais la réalité ce n’est pas le monde des bisounours. Et derrière nos « mauvaises » habitudes, il y a de « bonnes » raisons qui nous retiennent d’en changer.
Alors, je ne suis pas experte en psychologie, mais pour m’intéresser à la question, j’ai compris que si nous sommes accrochés à nos « mauvaises » habitudes, c’est parce qu’elles nous procurent un sentiment agréable sur le court terme. On a une satisfaction immédiate à succomber à nos habitudes, et ça notre cerveau aime beaucoup. Il est même accro à cette satisfaction immédiate !
Le plaisir de l’explosion sucrée dans la bouche, la douceur de la couette, le confort du canapé, le plaisir coupable du voyeurisme, la satisfaction de voir les likes s’accumuler sous nos photos… Comment résister ? Comment avoir même envie d’y renoncer ?
Si j’arrête les m&m’s, j’ai quoi en échange ?
En regard de ces plaisirs immédiat et bien concrets, il y a pourtant des risques parfois graves. Notre santé mentale et physique peuvent être en jeu !
Mais le souci, c’est que les risques encourus sont assez peu palpables… Oui je suis bien consciente qu’en ayant une alimentation plus saine, j’aurai une meilleure santé.
Mais concrètement, ma santé aujourd’hui va plutôt bien. Et faire des efforts aujourd’hui pour éviter des problèmes plus tard, c’est difficile à tenir sur le long terme. L’objectif est trop abstrait.
On sait ce qu’on va perdre (un réel plaisir gustatif), sans avoir une représentation très claire de ce qu’on va gagner. Ça veut dire quoi en vrai « une meilleure santé » ? J’ai déjà une santé qui me satisfait aujourd’hui.
L’épée de Damoclès du cancer, du diabète ou du cholestérol n’est malheureusement pas suffisamment puissante pour pousser à l’action. On se dit toujours que cela va tomber sur le voisin…
Oui je sais, c’est pas malin de penser comme ça, mais faire l’autruche et le nier ne va pas faire avancer les choses ! Il vaut mieux avoir l’honnêteté de regarder la réalité en face pour trouver des solutions !
Un effort « mal » récompensé
Pourtant je veux changer, je suis convaincue des bienfaits d’une alimentation saine.
Mais changer ses habitudes alimentaires, cela demande un effort : il faut s’informer, étudier les étiquettes, apprendre à cuisiner autrement, apprendre à cuisiner tout court ! Sans compter la frustration de se priver de chocolat !
Ça c’est concret !
Mettre en œuvre ces efforts et les tenir sur la durée, sans avoir de récompense en retour, et en plus être frustrée ? Franchement, ça fait pas vraiment rêver…
Ce n’est pas irresponsable de tenir ce type de discours… Je n’essaie pas de justifier mes mauvaises habitudes… C’est juste ma réalité. Et c’est peut être aussi la vôtre ?
Une nouvelle habitude = un nouveau bénéfice à court terme
Bon, vous l’avez compris, pour changer une mauvaise habitude qui procure du plaisir, il faut la remplacer par une bonne habitude qui procure un plaisir similaire, voire supérieur.
C’est en tout cas l’option que j’ai choisie et qui me parait bien plus facile pour mettre en place un changement qui me coûte beaucoup d’efforts.
Avoir un pourquoi fort, une motivation profonde qui donne envie de changer c’est indispensable. C’est ça qui va pousser au changement. En l’occurrence, cette raison profonde c’est avoir une meilleure santé.
Mais pour tenir le coup au quotidien ce n’est pas suffisant… (c’est ballot mais c’est comme ça !)
La « mauvaise » habitude que je voulais perdre c’était la malbouffe et en particulier le sucre raffiné. Je suis convaincue que mieux manger est bon pour moi, pour ma santé et même pour la planète ! Mais j’étais clairement accro au sucre (et aux m&m’s au cas où ça vous aurait échappé 😉 ).
Comment faire ?
Hé bien j’ai trouvé un moyen d’avoir un bénéfice quasi immédiat qui me motive à mettre en place de nouvelles habitudes alimentaires.
Ce bénéfice, vous l’avez peut être deviné avec le titre : c’est avoir une belle peau !
Faire peau neuve !
Cela peut vous sembler étrange si vous n’avez jamais vraiment eu de problèmes de peau… Mais il faut savoir que j’entretiens depuis l’adolescence un rapport plutôt conflictuel avec ma peau.
J’ai eu une acné très précoce et plutôt envahissante : sur le visage, dans le décolleté, sur les épaules, dans le dos ! Et malgré un traitement de plusieurs mois au roacutane à 18 ans, mon acné m’a quand même accompagnée pendant une bonne partie de ma vie d’adulte.
J’avais fini par en prendre mon parti…
Et puis j’ai commencé à m’intéresser aux problématiques liées à l’alimentation. En creusant le sujet, je suis tombée sur des témoignages de personnes qui affirmaient avoir vu leur peau s’améliorer suite à un changement de régime.
Et là, ça a fait tilt ! J’avais enfin mon bénéfice à court terme. Suffisamment motivant pour me pousser à changer. Et avec des résultats visibles rapidement pour m’encourager à continuer !
Mon régime « belle peau »
Concrètement, qu’est-ce que j’ai fait ?
- J’ai quasiment arrêté de consommer du sucre raffiné
- J’ai drastiquement réduit ma consommation de graisses animales
Et je vous avoue que c’est pas facile tous les jours !
Mais très rapidement, dès les premières semaines, j’ai observé des changements. Avant ça, j’avais encore régulièrement des boutons sur le visage ou dans le cou. Désormais, je n’en ai quasiment plus ! (Les seuls que j’ai c’est quand je remange du sucre ou des graisses animales.) Mon grain de peau s’est affiné, j’ai beaucoup moins de rougeurs.
Et surtout, le gros changement : j’ai le dos tout lisse et tout doux ! Avant, lorsque je passais ma main dans le dos, je sentais toujours de petites aspérités. A présent, quand je passe ma main dans le dos, c’est doux-doux-doux. Je n’ai plus tous ces mini boutons que je sentais sous mes doigts !!
Pour moi c’est un vrai plaisir. Il est palpable, concret, visible au quotidien lorsque je me regarde dans le miroir.
Pour moi, le plaisir d’avoir (enfin !) une jolie peau, dépasse largement le plaisir de manger un paquet de m&m’s ! Quand je dis non aux friandises, je dis oui à une jolie peau ! C’est beaucoup plus efficace que de penser à un potentiel diabète dans 10 ans…
La morale de l’histoire
Ce que je veux vous transmettre comme message, c’est que pour prendre de nouvelles habitudes, il peut être bon d’essayer de trouver un bénéfice immédiat qui vous motivera plus que le bénéfice à long terme.
Peut-être que comme moi, vous entendez l’argument santé, mais il n’est pas suffisant pour vous pousser à l’action ? Je vous encourage alors à examiner les « mauvaises » habitudes que vous voulez arrêter et à vous poser la question sous cet angle. Quel est le bénéfice immédiat, concret, visible, important pour vous que vous gagnez à changer cette habitude ?
Peu importe si ce bénéfice immédiat semble moins noble, ou plus « superficiel » que l’objectif final. Ce qui est important c’est qu’il vous aide à passer le cap et surtout à tenir sur le long terme !
Bien sûr, cette approche n’est pas la seule pour arriver à tenir ses bonnes résolutions ou ses nouvelles habitudes. Pour le moment elle fonctionne plutôt bien sur moi. Je vous avais aussi parlé de mon amour des petites croix pour mettre en place des petites habitudes quotidiennes. Les deux approches sont complémentaires.
Et si vous aussi, vous avez vos petits trucs pour mettre en place et surtout tenir de nouvelles habitudes, je serais curieuse de vous lire !