Le lien entre ma garde-robe et la place que j’occupe dans ma vie
Quel est le lien entre notre garde-robe et la place que l’on occupe dans sa vie ? C’est le sujet que j’explore en long en large et en travers sur ce blog.
Avec cet article, j’inaugure un nouvel axe de réflexion qu’on pourrait résumer ainsi : « je raconte ma life » !
Parfois quand je lis des récits de vie, je me sens inspirée. Alors même si souvent je me dis que ma vie à moi n’est pas aussi inspirante, aujourd’hui je passe par-dessus cette croyance limitante et je me dis que si je peux en inspirer quelques-unes d’entre vous à passer à l’action, alors j’aurais eu bien fait !
Et justement, pour ne pas rester sur juste un racontage de ma vie, à la fin je vous propose quelques pistes d’actions et de réflexions pour que vous puissiez en retirer quelque chose de concret pour vous.
Un bon petit soldat
Pendant une très grande partie de ma vie, je ne me suis pas posé beaucoup de questions, je n’ai pas fait beaucoup de choix non plus. J’ai suivi les rails qui étaient devant moi comme un bon petit soldat. J’ai fait des études, j’ai rencontré un homme, on s’est installés ensemble, on a fait des enfants…
C’était le schéma classique qui était censé m’apporter le bonheur.
Pourtant je n’étais pas vraiment heureuse à cette époque. J’avais vraiment le sentiment de vivre la vie d’une autre, une vie qui n’était pas la mienne.
Pendant toutes ces années, je faisais aussi énormément de shopping, mon armoire débordait. Chaque jour en m’habillant je cherchais la tenue qui me rendrait la plus jolie possible dans les yeux des autres. Comme si être jolie et bien habillée était la seule chose qui me manquait pour être vraiment heureuse (puisque j’avais tout le reste : le mari, les enfants, le bel appartement…)
Et puis, un jour c’est devenu trop difficile de faire semblant. Il était temps que je vive ma vie à moi. Que je fasse mes propres choix. Que j’aille à ma rencontre.
Un réveil joyeux et plein d’énergie
Après un an d’anti dépresseurs et de suivi psy, j’ai franchi le pas et j’ai décidé de reprendre ma vie en mains. Et pour moi, c’est passé par le fait de quitter le père de mes enfants.
J’ai déménagé. Je me souviens encore de mon sentiment de joie profonde le tout premier soir après l’emménagement. J’étais au milieu de mes cartons et de mes meubles posés en vrac et j’ai pleuré de joie !
J’étais portée par une énergie que je ne me connaissais pas et peu de temps après, j’ai commencé à vider mon armoire, à éliminer tout ce qui m’étouffait.
C’était un peu étrange comme période. C’est comme si j’avais instinctivement compris que pour faire du ménage dans ma vie, je devais aussi faire du ménage dans ma penderie.
Régulièrement je me disais que c’était complètement fou comme attitude. Tous ces vêtements que j’avais mis tant de temps et d’argent à acquérir ! Je savais que je n’aurais plus ce temps et cet argent à y consacrer désormais. D’un point de vue purement logique, j’aurais dû les garder puisque je ne pourrais pas me les racheter si j’en avais envie ou besoin.
Mais non. C’était plus fort que moi. J’avais besoin d’y voir clair, de ne plus m’encombrer.
Une compréhension
Sur le moment je ne comprenais pas vraiment ce qui m’animais… Aujourd’hui a posteriori, je vois que j’avais besoin de mettre plus de sens dans ma vie et pour ça, j’avais besoin de temps et d’énergie pour mener à bien mes réflexions et mettre en place les actions nécessaires.
Et pour me libérer cet espace mental, cela passait par le fait de repenser ma garde-robe afin qu’elle ne soit plus un poids au quotidien.
Je ne voulais plus que des questions comme « quelles chaussures je vais porter avec cette tenue » viennent me pomper mon énergie. A la place je voulais me poser des questions qui auraient plus d’impact sur moi, sur ma vie, voire sur le monde (en mode mégalomane !).
Sur le moment, je n’ai pas vraiment fait de calcul. Ce n’était pas un acte conscient. C’était vraiment instinctif. Ces transformations se sont faites d’elles même.
J’ai en même temps commencé à changer mon état d’esprit et restructurer ma garde-robe.
Et aujourd’hui, quand je regarde en arrière, je suis plus que convaincue de l’interdépendance de ces deux actions.
Reprendre sa vie en mains
Et c’est pour cela qu’aujourd’hui c’est sur cette problématique que j’ai choisi de cibler l’accompagnement que je propose.
Imaginez tout le temps, l’argent et l’énergie que vous investissez dans votre tenue du jour. Imaginez ce qu’il se passerait pour vous, dans votre vie si tout cela était mis à profit dans des actions qui ont du sens pour vous.
Il n’est pas juste question de refaire sa garde-robe. Il est avant tout question de se réapproprier son image, son corps, son quotidien afin de reprendre les rênes de sa vie en main.
Et la constitution de la garde-robe non seulement devient plus facile et évidente, mais en plus, cela n’est plus un poids mais un élan.
Alors si vous m’avez lue jusqu’ici, j’ai quelques propositions pour vous
Si vous avez une garde-robe bien remplie
Constituez-vous une mini garde-robe pour la semaine à venir à partir de ce que vous avez déjà chez vous : imaginez les 7 tenues dont vous aurez besoin, mettez-les à part et ne portez que ça sur la semaine à venir…
Voyez dans quelle énergie cela vous met de faire cet exercice. Est-ce que c’est facile ou joyeux. Libérateur ou oppressant ?
Observez comment vous vous sentez chaque jour au moment de vous habiller, et puis dans la journée.
Si vous avez une garde-robe peu fournie
Observez vos émotions vis-à-vis de vos tenues, vis-à-vis du regard des autres.
Est-ce que c’est joyeux ou pesant ? Qu’est-ce que vous vous empêchez de faire ou d’être ?
Identifiez les vêtements que vous préférez dans votre garde-robe. Constituez une tenue, portez-la et voyez comment vous vous sentez dans cette tenue par rapport aux autres jours.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Juste observer votre rapport à votre garde-robe, à quel point elle peut être un frein ou un soutien pour vous.
Dans tous les cas, voyez ce qui émerge pour vous. Dans quelle direction vous avez envie de diriger votre énergie.